LA RECHERCHE DE L’EAU Utile sur le site du guildo

PREAMBULE:


En dégageant les bases et surtout la douve sud du château, j’ai découvert des roches diverses que je ne connaissais pas.

Je me suis donc renseigné auprès des personnes compétentes dans ce domaine.

C’est ainsi que j’ai appris la présence du gneiss, du minerai de fer appelé dolérite, de la diorite quarzite.

Toutes ces roches forment la base de l’éperon rocheux du Guildo, sur lequel des civilisations multiples ont vécu.

C’est ainsi que je me suis occupé du cheminement de l’eau à travers toutes ces roches. 

C’est ainsi aussi que j’ai découvert la façon de récupérer et d’utiliser cette eau, du temps des Gaulois d’abord, du temps du Moyen Age ensuite.

Tout ce que je décris dans cet article devra être comparé avec une expérience du même type, pour en faire une synthèse définitive.


Le site du Guildo et le château sont en situation élevée par rapport aux terrains des alentours. Tous les châteaux de défense ou de contrôle en France ont eu des problèmes avec l’eau, et le site du Guildo n’a pas échappé à la règle.


Dans un site comme le Guildo, la présence de l’eau a donc toujours été la préoccupation principale de ses occupants. Sans eau, pas de vie possible.

Pour comprendre les particularités du site du Guildo, il faut connaître les particularités du terrain sous-jacent et la nature de ses roches.

CONFORMATION DU SITE DU GUILDO :



C’est un éperon barré dirigé du sud est vers le nord ouest, sur la rive droite du fleuve Arguenon. Il surplombe une vallée du côté est. Celle-ci descend vers l’anse de la Pépinaie qui se trouve en contrebas de la fin de l’éperon. L’ensemble de la vallée est verdoyant, en toutes saisons, ce qui démontre la présence de l’eau en abondance autour de l’éperon.

De l’autre côté de la vallée verdoyante, au nord et à l’est, le relief devient beaucoup plus haut que l’éperon, ce qui démontre que tout ce qui sera construit sur cet éperon ne permettra pas de contrôler tout danger important venant du nord ou de l’est.

Tout ce qui sera habité sur cet éperon, assez élevé par rapport à son entourage immédiat, aura donc  besoin de l’eau qui est évidente sur une bonne partie de son pourtour.

Dans la partie habitée, il n’y avait que l’eau d’un ruisseau, impropre à l’alimentation, du temps des Gaulois et du Moyen Age. Ce ruisseau fut dévié par la suite, pour être remplacé par le chemin qui existe de nos jours.

L’homme, en surface de l’éperon, devra donc chercher l’eau en creusant le sol, pour essayer d’avoir une eau claire de meilleure qualité.

A notre époque moderne, nous avons des connaissances  que ne possédaient pas nos ancêtres.

Ce qui démontre leur sagacité dans l’interprétation d’un terrain complexe.

Notre époque savante permet de comprendre le cheminement de l’eau sous l’éperon en connaissant les roches sous-jacentes.


NATURE DES ROCHES DE LA BASE DU SITE:


En surface l’ensemble de l’éperon est composé d’une roche tendre, le gneiss sur une hauteur de quinze à vingt mètres.

Une veine de minerai de fer appelée dolérite traverse l’ensemble de l’éperon dans son milieu, du sud est vers le nord-ouest, avec une largeur moyenne de vingt mètres et une profondeur variable de vingt à trente mètres. Cette veine inverse le champ magnétique sur tout son passage.

De part et d’autre de la dolérite, des failles nombreuses existent, ce qui permet à l’eau de s’échapper vers le bas. Or, en profondeur existe une couche de roche imperméable, la diorite.

En effet, sous le gneiss, descend du sud vers le nord, une roche très dure, la diorite quartzite, absolument imperméable. La profondeur de cette roche est donc de plus en plus grande en allant vers le nord.


Eperon barré du site du Guildo

Passage de la veine du minerai de fer sud-est  / nord-ouest